lunes, 9 de agosto de 2010
martes, 3 de agosto de 2010
lunes, 2 de agosto de 2010
les amants d'un jour
Les Amants D'Un Jour | Los Amantes De Un Día | |
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Moi, j'essuie les verres Au fond du café. J'ai bien trop à faire Pour pouvoir rêver Et dans ce décor Banal à pleurer Il me semble encore Les voir arriver Ils sont arrivés Se tenant par la main L'air émerveillé De deux chérubins Portant le soleil Ils ont demandé D'une voix tranquille Un toit pour s'aimer… Au cœur de la ville Et je me rappelle Qu'ils ont regardé D'un air attendri… La chambre d'hôtel Au papier jauni. Et quand j'ai fermé La porte sur eux… Y avait tant de soleil Au fond de leurs yeux Que ça m'a fait mal Que ça m'a fait mal Moi, j'essuie les verres Au fond du café. J'ai bien trop à faire Pour pouvoir rêver Et dans ce décor Banal à pleurer C'est corps contre corps Qu'on les a trouvés On les a trouvés Se tenant par la main Les yeux refermés Vers d'autres matins Remplis de soleil On les a couchés Unis et tranquilles Dans un lit creusé… Au cœur de la ville Et je me rappelle Avoir refermé Dans le petit jour… La chambre d'hôtel Des amants d'un jour. Mais ils m'ont planté Tout au fond du cœur… Un goût de leur soleil Et tant de couleurs Que ça me fait mal Que ça me fait mal Moi, j'essuie les verres Au fond du café. J'ai bien trop à faire Pour pouvoir rêver Et dans ce décor Banal à pleurer Y a toujours dehors: “La chambre à louer” | Yo seco los cristales Al fondo del café. Tengo demasiado por hacer Para poder soñar Y en este decorado Aburrida a morir Todavía me parece Que puedo verlos llegar Ellos llegaron Cogidos de la mano Con el aire maravillado De dos querubines Trayendo el sol Pidieron Con una voz tranquila Un techo para amarse… En el corazón de la ciudad Y recuerdo Que miraron Con un aire enternecido… La habitación del hotel Con papel amarillento. Y cuando cerré La puerta tras ellos… Tenían tanto sol En el fondo de sus ojos Que eso me hizo daño Que eso me hizo daño Yo seco los cristales Al fondo del café. Tengo demasiado por hacer Para poder soñar Y en este decorado Aburrida a morir Es cuerpo contra cuerpo Se les encontró Los encontramos Cogidos de la mano Con los ojos cerrados Hacia otras mañanas Llenados de sol Los acostamos Unidos y tranquilos En la cama hundida… En el corazón de la ciudad Y recuerdo Tras haber cerrado En las primeras horas… La habitación del hotel A los amantes de un día Pero me dejaron En el fondo del corazón… Un sabor de su sol Y tantos colores Que eso me hizo daño Que eso me hizo daño Yo seco los cristales Al fondo del café. Tengo demasiado por hacer Para poder soñar Y en este decorado Aburrida a morir Hay siempre fuera «La habitación para alquilar» |
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